Delphine Quéginer dévore un scout de France face à l’église de Roscoff !
Cet article incroyable, suivi d'un entretien, a été publié dans l'édition d'Ouest-France du 25 septembre.
"C’est à une scène abominable que plusieurs centaines de scouts de France venus assister à une procession traditionnelle à l’église de Roscoff ( Finistère) ont été confrontés quand l’un d’entre eux, Ghislain de Cressy-Vallandrey, a été violemment pris à partie par une jeune militante du Breiz-Atao Réunifié. Delphine Quéginer, vêtue du corsage flamboyant des Vierges Rouges glazik de Landudal se serait jetée armée d’un long couteau, au son des treujenn-gaol, sur le scout fleurdelisé, le poignardant à plusieurs reprises puis entreprenant de le dépecer avec une habileté peu commune. Après l’avoir démembré et mordu à pleines dents le cœur de sa victime, recrachant l’organe encore palpitant au pied d’une pierre levée, elle aurait fini par dévorer une jambe alors que, galvanisés par ce spectacle proprement hallucinant, des bretons mettaient tout en œuvre pour empêcher l’intervention des forces de l’ordre, parvenant même à favoriser la fuite de Mlle Quéginer. "
Ronan Kermene’ch, ethnologue à la faculté de Rennes tente d’expliquer ce terrible événement dans une interview à Ouest-France :
O-F : Ronan Kermene’ch, vous êtes ethnologue et travaillez sur l’histoire des Vierges Rouges glazik de Landudal. Comment interprétez-vous le terrible incident survenu à Roscoff ?
R-K : D’abord, je dois dire que je n’ai été qu’à demi surpris de cette chose horrible qui s‘est passée hier. Je vais vous dire pourquoi. Le territoire du Pays Glazik est une zone profondément rurale qui a su conserver de très anciennes traditions dont certaines remontent à la nuit des temps et font encore de nos jours l’objet de rituels secrets transmis de génération en génération. Ainsi le rituel de passage des jeunes filles Glazik aux métabolisme particulier et dont la puberté ne survient qu’à l’âge de 28 ans, sans jamais prévenir. Ce rituel complexe était basé autrefois sur un acte de cannibalisme spectaculaire, puisqu’il s’agissait pour les jeunes vierges de Briec-de-l’Odet d’assommer un vieillard devenu inutile avant de le dévorer aux pieds d’antiques calvaires, face à une fontaine ou parfois, dans le cas des natives de Langolen, immergées jusqu’à la taille dans les eaux sombres et glacées des abers. Eclaboussées par le sang de leurs victimes, elles tachaient leurs corsages de rouge et étaient donc surnommées les Vierges Rouges - ce qui n’a rien à voir avec la politique[rires] comme l’affirme Gérard le Survivec de Quimperlé - dans les Cahiers du Quimperlois - qui prétend que plusieurs filles de Langolen auraient été déportées au bagne de Tahiti et y auraient rencointré Louise Michel, prenant même part à l'insurrection canaque de 1878!
O-F : Mais cette coutume n’avait pourtant survécu que sous une forme atténuée…
R-K : Symbolique, purement symbolique, puisque c’est un mannequin en peau de vache bourré d’abats de volaille qui remplace dorénavant le corps supplicié du vieillard…
O-F : Alors, pourquoi cette folie ?
R-K : Eh bien, parce que la jeune Quéginer est issue d’une famille particulière. Ce sont des druides landerneuren ar baratz kermen rineu’ch, ce qui signifie qu’ils sont les gardiens de la tradition et ne peuvent sublimer les pratiques de passage sous la forme d'un artefact. Les vierges landerneuren ar baratz kermen rineu’ch sont éduquées patiemment par leurs mères de manière à tuer et à dépecer leurs proies dans le respect des traditions celtes pré-chrétiennes. Les autorités tolèrent cela depuis des siècles parce que ces cérémonies sanglantes se déroulent dans la plus grande clandestinité sous des pierres levées perdues au milieu d'impénêtrables forêts. Ces gens là ne sont pas n'importe qui, ils bénéficient de complicités et de complaisances politiques depuis des siècles...Il faut comprendre, c'est l'âme même de la Bretagne secrète qu'il veulent conserver envers et contre toute logique républicaine. Pourquoi croyez-vous que ces jeunes femmes constituent le fer de lance du Breiz-Atao depuis presque un siècle ? Lorsque l’organisation indépendantiste a été dévoyée par une poignée de fascistes à la solde du collaborateur Mordrelle, elles n’ont pas hésité à les mettre à mort de façon horrible en les faisant bouillir dans du lait ribaud additionné de beurre, parce que le beurre, dans ce cas, provoque des souffrances indicibles lorsqu'il est fondu. Une vierge Quéginer a même, en août 1944, cousu un bec de pinson sur le visage d’un milicien après lui avoir retiré la chair des lèvres avec un emporte-pièce à patisserie. Ce qui est arrivé hier certes un accident, mais pas une surprise pour les gens du coin.
O-F : Mais alors, comment expliquez-vous le passage à l'acte de Delphine Quéginer?
R-K : Si elle est passée à l'acte, c'est parcequ'il lui est apparu qu'elle se trouvait dans une situation qui posait clairement la question morale et historique de la survie dans un monde presque révolu - le sien - contre un autre - dérélictoire lui aussi mais encore puissant et surtout légal et pas obligé de recourir à des subterfuges pour continuer à exister. Le scout de France représente pour elle le commencement de la fin, la raclure indélébile au fond du bidet et le bidon de lait raclé sans fin par un débile, à savoir l’évangélisation criminelle de la Bretagne et l'adoption de syncrétismes visant à brouiller la signification symbolique du religieux en substituant aux vieilles idoles païennes des saints imaginaires qui, comme chacun le sait, traversent les martyrologes comme de grosses sardines méridionales. L'église catholique en Bretagne, c’est le désenchantement progressif d'un monde aux traditions et aux croyances si fortes qu'elles ont survécu par le travers d'une foi démente et d'inombrables orgies de beurre salé. Jetez un œil derrière les enclos paroissiaux du pays léonard, vous verrez que derrière les représentations habituelles des saints et martyrs, on trouve d'étranges créatures se livrant à des exploits érotiques inouïs tels que le barattage à cru d'innocentes dévotes mises à nu par des villageois ivres de cidre! Vous avez déjà vu un scout de France se livrer à des exploits érotiques inouïs? Et puis il y a la question du balbynisme...
O-F: Justement, on parle de liens assez forts entre le leader historique, Pierre Fiala et la jeune cannibale…
R-K : C'est malheureusement vrai. Pierre Fiala et ses camarades sont arrivés dans la région de Langolen il y a dix ans, officiellement pour se livrer à la chasse au Bernez Drot, une sorte de gros coléoptère local de la taille d’un jeune chien et qui ne se nourrit que de déchets alimentaires laissés par les randonneurs à la fin du mois d'août. Ensuite, il hiberne jusqu'aux prochains congés. C'est en raison d'une abondance de ce genre d'insectes que les balbyniens ont construit une ville étonante, la Nouvelle Bobigny, en pays Glazik. Vous connaissez l'aversion de ce genre de libertaires pour le christianisme : ils ne pouvaient que faire front commun avec les landerneuren ar baratz kermen rineu’ch.
O-F : On parle aussi de la fascination de militants du Breiz-Atao pour la musique hawaïenne et l’amour libre.
R-K : En effet. Les balbyniens ne sont pas arrivés les mains vides en pays Glazik. C’est avec de longues chemises hawaiiennes et munis de prothèses dentaires micronésiennes munies de dents de squales chamarées qu’ils ont tenté de séduire les filles du coin. Avec succès comme d’habitude puisqu’ils ont su exploiter de manière habile les absences répétées des naifs gaillards glaziks qui passent le plus clair de leur temps à poursuivre les bancs de morues au large de terre neuve. Si vous vous baladez dans les rues de Langolen, vous remarquerez que les jeunes femmes nourrissent les conversations autour du lavoir de références mythiques à la calvitie et commandent en cachette des enregistrements rares d'Anita O'Day avec le Hot Club d'Honolulu chez Boulinier alors qu’elles n’ont, pour la plupart, jamais mis un pied sur le Boulevard Saint Michel !
O-F : C’est terrible…
R-K : Terrible, en effet…de même vous trouverez dans chaque chaumière Glazik les fameux pick-up originellement importés en masse de Cronstadt par le comité des fêtes de Bobigny. Ces machines sont diaboliques et portent l’art de la danse hawaïenne jusqu’au plus haut degré de compulsion. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des femmes de marins, séduites jusqu’à l’os par des caciques congestionnés et chauves immatriculés dans le 93, se gaver de hannetons et danser comme des folles dans des cafés sur des airs de yukulélé puis, à bout, mourir d’accidents vasculaires sévères avant même que les prétendants balbyniens n’aient pu les soumettre enfin avec leurs puissantes dents de requins.
O-F : Ronan Kermene’ch, encore une question : Pourquoi ce détail horrible, je veux parler du cœur du scout de France arraché, puis mordu par la jeune Quéginer ?
R-K : C’est simple. Les aztèques faisaient la même chose sauf qu’il n’avaient pas de calvaires, mais des pyramides du haut desquelles ils jetaient avec beaucoup d’habileté des tas de cœurs saignants…L’image du calvaire est renvoyée à sa propre vanité. Que vaut la passion de Jésus face à la souffrance authentique et palpitante d’un fils de famille en bermuda brutalement démembré au son des bombardes et des cornemuses ?
O-F : Merci.
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